Monday, December 16, 2013

un passionné de la nature, des sciences de l’environnement et un grand pédagogue



Un post par Nouhou Diaby, ancien doctorant du Professeur 


Mon premier contact avec le Prof Pfeifer a eu lieu dans le Vallon de l’Allondon à Genève dans le cadre de travaux de terrain des étudiants du Diplôme d’Etude en Science naturelles de l’Environnement (DESNE), c’était en octobre 2001.
J’ai alors découvert un passionné de la nature, des sciences de l’environnement, mais également un grand pédagogue, un formateur. A cette époque j’étais loin de m’imaginer que je finirai par intégrer son laboratoire. En fait nous avons eu à suivre ses cours et TP jusqu’à la fin de l’année (à Genève et à Lausanne, mais aussi à Piora). Au moment de faire les mémoires, je suis tombé sur un sujet de son premier assistant de l’époque, Dr Bernhard Dold. C’est ce sujet qui me faire entrer dans son labo ou je passerai plus de 5 ans. Mon plus grand souvenir et ma plus grande fierté d’étudiant ont été obtenus durant mon passage à son labo. C’est prix de Faculté obtenu après ma thèse que la photo illustre.
Là, je découvrais, au-delà du professeur, l’homme. Et cet homme m’a profondément marqué par sa gentillesse, sa disponibilité, son amabilité. Il a toujours le mot qu’il faut, les conseils nécessaires face à toutes les situations. Et il est toujours là pour aider à trouver des solutions aussi bien pour le travail que pour la vie privé.
Hans Rudi n’était pas seulement un professeur, un maître pour moi, il est beaucoup plus que ça. C’est un ami, un père car il a eu à se comporter avec moi comme l’aurait fait un membre de ma famille. En effet lors que j’arrivais à Lausanne, quittant la cité universitaire de Genève, c’est lui qui m’a prêté de l’argent pour payer ma caution faire face aux urgences en attendant que mon contrat soit signé. Ce geste  salvateur est resté gravé dans ma mémoire car, non seulement on en connaissait bien à l’époque, mais il n’était pas tenu de le faire et il l’a fait avec bonté et a attendu patiemment que je sois en mesure de rembourser. Je ne le remercierai jamais assez pour ça.
Hans Rudi aime aider, rendre service, apporter son appui, son expertise à tous, mais surtout à l’Afrique et particulièrement le Sénégal, mon pays. Beaucoup de collaborations développées entre Lausanne et Dakar sont en grande partie dues à son engagement et sa générosité. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à Dakar. Il animait un atelier dans la salle de conférence du Conseil régional de Dakar sur la gestion des inondations ; et je voyais en lui la même passion et la même disponibilité que quand j’étais son étudiant. La même semaine, je passais le chercher dans son lieu de résidence pour aller ensemble chez notre ami et collègue Seydou Niang et je souviens que ma voiture a chauffé en cours de route. Tous ces moments son inoubliables pour moi. De plus il m’avait (il le fait toujours) amené du bon chocolat Suisse.
Après de bon loyaux services pour la science, l’éducation, pour la Suisse et bien d’autre pays, te voilà à l’heure d’une retraite bien mérité même si je suis presque persuadé que tu ne vas pas te reposer car je te connais actif. Je voudrais, en ce moment solennel, te souhaiter une très longue vie après la retraite avec beaucoup de bonheur et surtout une santé de fer. J’espère que la vie après l’université te réussira aussi bien que celle que tu as consacrée au service de la science et des autres.
Je te souhaite le meilleur et je t’assure que tu es et tu resteras dans mon cœur en espérant avoir des occasions de te revoir.
Tout de bon pour la suite.
Ton élève, disciple et ami
Nouhou

Monday, December 9, 2013

5 ans riches de collaboration avec le Prof. Hans-Rudolf Pfeifer


Un post par Siwan Daouk, doctorant au CAM 


Ma passion pour les sols m’a attiré vers des sujets que proposait le Prof. Pfeifer pour mes travaux de Bachelor et de Master. De la théorie des pesticides dans le sol - il m’avait donné le bouquin de Calvet et al. (637 pages) et m’avait demandé d’en extraire l’essentiel (20 pages) - jusqu’à l’agriculture périurbaine en Afrique, en faisant un détour par la décharge de Mbeubeuss, il n’y avait pas qu’un pas mais j’ai sauté sur l’occasion. J’ai non seulement pu découvrir le pays de la « Terenga » (hospitalité), la richesse d’une culture différente… mais aussi appris à travailler en équipe et avec les moyens du bord. Je n’oublierais jamais ce séjour enrichissant, durant lequel j’ai découvert le côté très humain de mon professeur. Puis, après l’étude des substances humiques dans les composts et fumiers, je suis revenu à des molécules plus synthétiques (pesticides) pour quatre années (et quelques) de doctorat, pendant lesquelles Hans-Rudolf Pfeifer était toujours là à me soutenir dans mes recherches et à me conseiller dans cette aventure aux multiples facettes.


Cher Hans-Ruedi, je te remercie pour la fructueuse collaboration et te souhaite une très belle retraite, en espérant que tu profiteras au maximum de ton jardin, de tes kiwis, de tes cartes géologiques et autres occupations qui fascinent l’esprit !



Amitiés, Silwan.

Monday, December 2, 2013

De l'EAWAG à Lausanne

Un post par Natalie Chèvre


Nathalie est écotoxicologue, actuellement chercheuse à l ‘Université de Lausanne. Son domaine de recherche porte sur le risque des mélanges de substances chimiques sur l’environnement.

(plus d'info sur son site)



Hans-Ruedi, toi et moi, nous sommes rencontrés à l'époque où ta carrière de géologue a commencé à prendre un tournant nettement plus environnemental. J'ai toujours trouvé très courageux de ta part de te lancer ainsi dans un "nouveau" domaine.
Je me souviens d'ailleurs de notre première rencontre à l'Eawag, lorsque tu me disais que ce serait intéressant de venir à Lausanne.

Durant notre collaboration lors du projet Léman21, j'ai apprécié ton enthousiasme et tes idées pour les écoles doctorales. Ce projet, de mon point de vue, fùt un réel succès, et j'espère que tu en garderas un bon souvenir.

Ta vie est maintenant à un nouveau tournant. Je te souhaite vraiment de pouvoir réinventer un nouveau chemin, hors des murs parfois un peu fermés de l'Université. Nouveau chemin qui passera par les questions d'environnement et de développement durable si je ne me trompe pas.

Hans-Ruedi, j’espère te croiser souvent!



Monday, November 25, 2013

Du Sénégal à la Suisse

Un post écrit par Lamine Ndiaye, doctorant du Professeur Pfeifer


Lamine au centre à coté du professeur lors de sa soutenance de thèse 


Après mon arrivée à Genève le 25 septembre 2002, j'ai rencontré le Pr Pfeifer lors de notre cours intitulé : Éléments de base. Très vite, sa rigueur scientifique, sa passion et son ouverture me passionnèrent.





Un jour lors d'une sortie à Allondon, Mr Pfeifer me proposa de travailler avec son étudiante Anne Guèye sur son projet sur l'agriculture urbaine à Dakar. Proposition que j'ai accepté tout de suite même si j'avais pris des engagements avec Mr Bernard Lachal pour travailler sur la biométhanisation. En y pensant, aujourd'hui encore, je me dis que la meilleure décision que j'ai pris dans ma vie est d'avoir accepté de travailler avec Mr Pfeifer.

J'oublierai jamais cette phrase: «En visite au Sénégal, Mr Pfeifer a passé une journée avec ma famille et en rentrant, il a dit à mon père: Lamine, je le considère comme mon fils, je veillerai sur lui». Promesse qu'il a toujours tenu.


Professeur, je te souhaite une longue vie  pleine de bonheur, de santé et une bonne retraite très bien méritée.




Monday, November 18, 2013

Toujours sérieux mais passionné


Un post par Myriam  Borgatta, doctorante pour le project Leman21

Ancienne élève mais récente collègue, j’ai connu Hansruedi à travers les activités de l’université, soit lorsqu’il enseignait, soit pendant des excursions, soit lors de mes trois premières années de thèse au CAM.

quelques boissons à Bâles
Toujours sérieux mais passionné, Hansruedi n’hésitait pas à partager des moments avec ses étudiants, que ce soit quelques boissons à Bâles et des petites randonnées à travers la forêt.

des petites randonnées à travers la forêt

Merci pour tous ces moments et n’oublie pas, j’espère garder un œil sur toi.



Monday, November 11, 2013

Deux amis de cœur, Hans Ruedi et Emile du Cameroun


Un post de Dr Emile Temgoua, doctorant du Professeur H-R Pfeifer. Entre temps, Emile a été élu Premier Adjoint au Maire de la Commune de Dschang (Cameroun) le 30 septembre 2013. Il cumule avec son poste de Vice doyen de sa faculté


Deux amis de longue date, à huis clos devant un auditoire
Hans Ruedi et moi nous sommes connus par email depuis l’an 2000. Après quelques échanges, l’amitié a été établie et j’ai par la suite bénéficié de l’appui de Hans Ruedi pour obtenir une bourse de la confédération Suisse. Un séjour de 9 mois qui a été prolongé de 9 autres mois puis finalement aura duré 4 ans.
Lors de mon séjour à Lausanne, j’ai pu connaître amplement Hans Ruedi pour me rendre compte que c’est un Homme au grand Cœur. Il sait choisir ses amis et est fidèle en amitié. Comme Doctorant, je lui ai conté l’histoire des sols ferrallitiques du Sud Cameroun et il s’y est plu. Les revues scientifiques « Compte Rendu de Géosciences » et « Science of the Total Environnement » ont publié ces premières idées. Hans Ruedi m’a ouvert toutes ses portes, au bureau à l’Unil, à l’avenue Glayre, au Tessin comme à Winterthur. Il m’a conduit au DESNE à Genève, m’a confié une partie de ses études à Camignolo au Tessin sur la contamination des eaux par l’arsenic. Nous les avons publiées dans Geoderma. 

Il lui faut comprendre comment capter et mesurer le gaz émis des anciennes décharges à Hambourg

Ma petite famille, unie à Lausanne ne pouvait pas trouver mieux que de donner le prénom de Hans Ruedi à notre fils né le 06 septembre 2003. Chez nous, le prénom de l’enfant est celui que l’on prononce en tout temps et devrait refléter ce que l’on aime effectivement en parlé. Hans Ruedi, le parrain de mon fils, tu méritais tout cela.


L’Homme observe la nature, … afin de la dompter

Une fois de retour au Cameroun, j’ai pris fonction comme Assistant à la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de Dschang. En 5 ans, je suis devenu dans cet établissement un chargé de cours et le Vice Doyen Chargé des programmes et du suivi des activités académiques. Hans Ruedi et moi avons fait des retrouvailles à Abidjan en 2007 puis à Hambourg en septembre 2009. Il m’a encore permis à travers ses négociations avec la fondation Herbette de faire durant 02 mois à Lausanne en 2012 des recherches sur la fluorescence UV. Il n’a pas hésité à me faire établir la comparaison avec la technique utilisée à Toulon.

L’équipe de Toulon
Et à Toulon, l’alibi fût trouvé et mes deux encadreurs de Thèse et moi partageons de très beaux moments.
Oui Hans Ruedi tu as planté un arbre et tu l’as bien mérité !
L’arbre a produit du bon bois et de ce bois on en fait de bons tables bancs pour nos apprenants, futurs planteurs d’arbres. La nature que tu aimes tant devrait rester préservée, avec une si forte impulsion venue de toi.
Bonne retraite et profites-en à merveille.
Ton ami, Emile

Friday, November 8, 2013

My good-bye lesson is on-line

Dear friends, I would like to thank all those who personally attended my good-bye lecture on Nov. 1 and all those who have sent me mails to tell that they could not attend. It was a very emotional moment, but I had the feeling that the message I wanted to transmit got through! You find my powerpoint presentation and the video-record made by Catherine under the Page “Other outputs” on this blog.

Monday, November 4, 2013

New Africa : le début d'une aventure Sénégalaise

Aujourd'hui presque tout le monde sais que le professeur Hans-Rudolf Pfeifer a travaillé pendant plus de 10 ans au Sénégal. Ces 10 ans de collaboration ont forgé des amitiés fortes entre la Suisse et le Sénégal.  Seydou Niang est un chercheur au Sénégal qui a fait partie du projet des le début. A l'occasion de la retraite du professeur, Seydou nous révèle les débuts des aventures Sénégalaises de Hans-Rudolf Pfeifer, les résultats de la collaboration et surtout l'espoir de voir cette amitié entre la Suisse et le Sénégal continuer à l'avenir.



Seydou nous y raconte que la collaboration avec Lausanne est un grand succès non seulement parce que le professeur était très compétent, mais aussi grâce a son grand ouverture d'esprit. Le respect pour la culture Sénégalaise et sa croyance en l'Homme, ont permis de forger des amitiés fortes qui vont bien au delà du milieu professionnel.


Un grand merci à Seydou pour cet interview, enregistré durant le colloque sur le Sénégal a l'UNIL.





Le titre de ce post est inspiré par cette chanson de Youssou 'n Dour

Friday, November 1, 2013

Des sciences de la terre à l'environement

Un post par J. Hernandez, ex-doyen de la Faculté des Géosciences et Environnement de l'université de Lausanne, à l'occasion de la retraite du professeur Hans Rudolf Pfeifer





Septembre 1990
Ma candidature à un poste de professeur à l'Institut de Minéralogie et Pétrographie a été retenue. Je suis invité à visiter l'institut et faire une leçon. Nous descendons avec Albrecht Steck, le directeur en titre de l'Institut, au Centre d'Analyse Minérale au niveau 1 de ce qui était encore le BFSH2 pour rencontrer le professeur responsable de ce centre Hans Ruedi Pfeifer.
Le Centre m'apparaît comme une petite fourmilière avec des travaillant étudiants dans des labos exigus mais bourrés de matériel. J'apprends alors qu'ici chaque étudiant est formé pour préparer son matériel analysé en Fluorescence X. Inimaginable dans mon laboratoire parisien d'origine !
Albrecht frappe à la porte d'un bureau dont la seule indication est une caricature d'un monsieur avec un immense sourire accueillant. La porte passée le professeur Pfeifer m'accueille avec ce grand sourire qui le caractérise. Son bureau est aux antipodes de ce que je conçois, des bouquins en colonnes, des piles d'articles dont on se demande comment elles tiennent. Nous arrivons à dégager une petite place sur une table pour discuter. Et d'emblée je découvre la convivialité et l'esprit de groupe d'Hans-Ruedi. Le courant passe aussitôt et je sens que si je suis retenu j'aurai là une collaboration possible avec quelqu'un d'efficace. La visite de son laboratoire me confirme qu'il y a là un laboratoire de qualité, géré par un chercheur comme je l'ai toujours imaginé.
Engagé à Lausanne, professeur puis directeur de l'institut puis doyen d'une nouvelle faculté j'ai gardé la même qualité de contact avec Hans-Ruedi.
Septembre 2003
Ouverture de la Faculté des Géosciences et Environnement. Je me trompe peut être mais j'ai eu l'impression lorsque nous nous somme tournés vers l'environnement que nous ouvrions une porte qu'il attendait depuis longtemps. J'en veux pour preuve son engagement immédiat, tant en enseignement qu'en recherche, et il est certainement l'un de ceux qui a le plus travaillé pour consolider cette orientation fondamentale de la faculté. Il est vrai qu'il nous avait précédé dans ce domaine en travaillant sur des problèmes de remédiation et autres pollutions minières.
Hans Ruedi s'est engagé totalement dans cette aventure et je lui en suis infiniment reconnaissant car il est de ceux qui ont permis que cette expérience réussisse. Pour l'avoir vécue de près, je sais que c'était loin d'être acquis et c'est grâce à des scientifiques comme lui avec leur diversifier nos programmes d'enseignement et construire ce bel instrument de recherche qui vient de fêter se 10 ans en 2013.
Septembre 2013
Il paraît que tu nous quittes, pas vraiment car je suis sûr que ce blog sera un lien très fort avec tes amis de la faculté, tes étudiants et va te permettre de poursuivre une forme d'enseignement. J'espère contribuer en y laissant mes commentaires à tes articles. Gardes toujours ton légendaire sourire en écrivant tes chroniques et à très bientôt…

Wednesday, July 24, 2013

Data base Senegal on-line

Following the conclusions of the conference about Senegal we organized on July 16, 2013, a first step towards a on-line data bank on our activities in Senegal and related activities/reports has been made. You can access it through the page "Projects/Senegal".

Tuesday, July 2, 2013

A warm welcome to Prof. Hans-Rudolf Pfeifer's blog

Retiring is far from being an end. It is also a new begining. As the daugther, I would like to accompany my father, Prof. Hans-Rudolf Pfeifer into his new life by setting up this blog.

Prof. Hans-Rudolf Pfeifer, exploring the rock churches in Lalibela, Ethiopia

From my childhood perspective, my father has always been a person who would run into the mountains and collect a whole bunch of stones. I never really understood why one could be so exited about something as dead and cold as a stone. Maybe that's the reason why I moved to social sciences and studied economics.
For a long time in my life I successfully managed to ignore my father's professional world. I was the economist, he was the geologist. But one day this has changed. I had the strong feeling that economics was not giving me the answers which i was looking for, so I decided to join in an interdiscipinary seminar on environmental issues. Before I knew it, i was sitting in an auditorium listening to my own father.

I suddendly discovered a man, who beyond the inexplicable enthousiam for stones, is a very broadly interested person. Whatever the emerging topic is, he always manages to collect an incredible number of publications and become an expert on the topic within no time. He always has pretty avant-gardistic ideas and opinions about environmental issues, inspiring many others to do reseach in his direction.

always ready with a facinating explanation
I guess this was an important turn over in our father-daughter relationship. We suddendly discovered that we have very different views on the world, but bringing them together would cross-fertilize our thoughts and our work.

An initial step in this cross-fertilisation was the creation of the environmental systems bachelor class at the newly created faculty for geosciences and environment at the university of Lausanne, to which i could contribute with my pedagocial flair and learn more about environmental sciences. I ended up, writing a PhD on the edge of economics and geosciences and became a GIS specialist.

Thanks to some PhD students, Africa became one my father's new challenge. I remember reading through one of his research proposal. It was focusing on water analysis. As an economist, I found that very irrelevant and ended up rewriting the introduction focusing on the challenge of eradicating poverty in Africa and how reuse of used water could contribute to this goal (obviously by making some water analysis). This project proposal was accepted (probably more because the project was good rather than my introduction) and was the start of my father's big Senegal adventure.

Probably inspired by my father's work, I joint Nile Basin Challenge Program in Ethiopia for my post doc, where I learnt a lot not only about matching agricultural technolgies to the context of the rural communities,  but also about social medias and how to reach out to people,  sharing scientific knowledge with non-scientists. My blog focusing on developments in rural areas, has become a space of debate, a source of information and reportings from the realities on the ground that with more than 1000 clicks per months is regularly followed by a small but interested community. It has proven to me, that new media offers us new spaces to share, to integrate and to interact.

inspiring Ethiopian kids
Over his lifetime, my father has been inspiring many students and colleagues, but with this retirement, he will loose the university plateform and its enthousiatic students. However it does not mean that he has nothing to share anymore nor that he cannot inspire up-coming generations with his avant-gardistic thoughts. For this reason, I am launching today his personal blog, his new space to share and interact with you, making sure that his retirement is a new begining in which you former students, colleages and friends can continue interacting and maybe meet new people to interact with.

I am just left with wishing my father many inspiring interactions for the up-coming years and a good start into the virtual world of social media.