Monday, November 25, 2013

Du Sénégal à la Suisse

Un post écrit par Lamine Ndiaye, doctorant du Professeur Pfeifer


Lamine au centre à coté du professeur lors de sa soutenance de thèse 


Après mon arrivée à Genève le 25 septembre 2002, j'ai rencontré le Pr Pfeifer lors de notre cours intitulé : Éléments de base. Très vite, sa rigueur scientifique, sa passion et son ouverture me passionnèrent.





Un jour lors d'une sortie à Allondon, Mr Pfeifer me proposa de travailler avec son étudiante Anne Guèye sur son projet sur l'agriculture urbaine à Dakar. Proposition que j'ai accepté tout de suite même si j'avais pris des engagements avec Mr Bernard Lachal pour travailler sur la biométhanisation. En y pensant, aujourd'hui encore, je me dis que la meilleure décision que j'ai pris dans ma vie est d'avoir accepté de travailler avec Mr Pfeifer.

J'oublierai jamais cette phrase: «En visite au Sénégal, Mr Pfeifer a passé une journée avec ma famille et en rentrant, il a dit à mon père: Lamine, je le considère comme mon fils, je veillerai sur lui». Promesse qu'il a toujours tenu.


Professeur, je te souhaite une longue vie  pleine de bonheur, de santé et une bonne retraite très bien méritée.




Monday, November 18, 2013

Toujours sérieux mais passionné


Un post par Myriam  Borgatta, doctorante pour le project Leman21

Ancienne élève mais récente collègue, j’ai connu Hansruedi à travers les activités de l’université, soit lorsqu’il enseignait, soit pendant des excursions, soit lors de mes trois premières années de thèse au CAM.

quelques boissons à Bâles
Toujours sérieux mais passionné, Hansruedi n’hésitait pas à partager des moments avec ses étudiants, que ce soit quelques boissons à Bâles et des petites randonnées à travers la forêt.

des petites randonnées à travers la forêt

Merci pour tous ces moments et n’oublie pas, j’espère garder un œil sur toi.



Monday, November 11, 2013

Deux amis de cœur, Hans Ruedi et Emile du Cameroun


Un post de Dr Emile Temgoua, doctorant du Professeur H-R Pfeifer. Entre temps, Emile a été élu Premier Adjoint au Maire de la Commune de Dschang (Cameroun) le 30 septembre 2013. Il cumule avec son poste de Vice doyen de sa faculté


Deux amis de longue date, à huis clos devant un auditoire
Hans Ruedi et moi nous sommes connus par email depuis l’an 2000. Après quelques échanges, l’amitié a été établie et j’ai par la suite bénéficié de l’appui de Hans Ruedi pour obtenir une bourse de la confédération Suisse. Un séjour de 9 mois qui a été prolongé de 9 autres mois puis finalement aura duré 4 ans.
Lors de mon séjour à Lausanne, j’ai pu connaître amplement Hans Ruedi pour me rendre compte que c’est un Homme au grand Cœur. Il sait choisir ses amis et est fidèle en amitié. Comme Doctorant, je lui ai conté l’histoire des sols ferrallitiques du Sud Cameroun et il s’y est plu. Les revues scientifiques « Compte Rendu de Géosciences » et « Science of the Total Environnement » ont publié ces premières idées. Hans Ruedi m’a ouvert toutes ses portes, au bureau à l’Unil, à l’avenue Glayre, au Tessin comme à Winterthur. Il m’a conduit au DESNE à Genève, m’a confié une partie de ses études à Camignolo au Tessin sur la contamination des eaux par l’arsenic. Nous les avons publiées dans Geoderma. 

Il lui faut comprendre comment capter et mesurer le gaz émis des anciennes décharges à Hambourg

Ma petite famille, unie à Lausanne ne pouvait pas trouver mieux que de donner le prénom de Hans Ruedi à notre fils né le 06 septembre 2003. Chez nous, le prénom de l’enfant est celui que l’on prononce en tout temps et devrait refléter ce que l’on aime effectivement en parlé. Hans Ruedi, le parrain de mon fils, tu méritais tout cela.


L’Homme observe la nature, … afin de la dompter

Une fois de retour au Cameroun, j’ai pris fonction comme Assistant à la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de Dschang. En 5 ans, je suis devenu dans cet établissement un chargé de cours et le Vice Doyen Chargé des programmes et du suivi des activités académiques. Hans Ruedi et moi avons fait des retrouvailles à Abidjan en 2007 puis à Hambourg en septembre 2009. Il m’a encore permis à travers ses négociations avec la fondation Herbette de faire durant 02 mois à Lausanne en 2012 des recherches sur la fluorescence UV. Il n’a pas hésité à me faire établir la comparaison avec la technique utilisée à Toulon.

L’équipe de Toulon
Et à Toulon, l’alibi fût trouvé et mes deux encadreurs de Thèse et moi partageons de très beaux moments.
Oui Hans Ruedi tu as planté un arbre et tu l’as bien mérité !
L’arbre a produit du bon bois et de ce bois on en fait de bons tables bancs pour nos apprenants, futurs planteurs d’arbres. La nature que tu aimes tant devrait rester préservée, avec une si forte impulsion venue de toi.
Bonne retraite et profites-en à merveille.
Ton ami, Emile

Friday, November 8, 2013

My good-bye lesson is on-line

Dear friends, I would like to thank all those who personally attended my good-bye lecture on Nov. 1 and all those who have sent me mails to tell that they could not attend. It was a very emotional moment, but I had the feeling that the message I wanted to transmit got through! You find my powerpoint presentation and the video-record made by Catherine under the Page “Other outputs” on this blog.

Monday, November 4, 2013

New Africa : le début d'une aventure Sénégalaise

Aujourd'hui presque tout le monde sais que le professeur Hans-Rudolf Pfeifer a travaillé pendant plus de 10 ans au Sénégal. Ces 10 ans de collaboration ont forgé des amitiés fortes entre la Suisse et le Sénégal.  Seydou Niang est un chercheur au Sénégal qui a fait partie du projet des le début. A l'occasion de la retraite du professeur, Seydou nous révèle les débuts des aventures Sénégalaises de Hans-Rudolf Pfeifer, les résultats de la collaboration et surtout l'espoir de voir cette amitié entre la Suisse et le Sénégal continuer à l'avenir.



Seydou nous y raconte que la collaboration avec Lausanne est un grand succès non seulement parce que le professeur était très compétent, mais aussi grâce a son grand ouverture d'esprit. Le respect pour la culture Sénégalaise et sa croyance en l'Homme, ont permis de forger des amitiés fortes qui vont bien au delà du milieu professionnel.


Un grand merci à Seydou pour cet interview, enregistré durant le colloque sur le Sénégal a l'UNIL.





Le titre de ce post est inspiré par cette chanson de Youssou 'n Dour

Friday, November 1, 2013

Des sciences de la terre à l'environement

Un post par J. Hernandez, ex-doyen de la Faculté des Géosciences et Environnement de l'université de Lausanne, à l'occasion de la retraite du professeur Hans Rudolf Pfeifer





Septembre 1990
Ma candidature à un poste de professeur à l'Institut de Minéralogie et Pétrographie a été retenue. Je suis invité à visiter l'institut et faire une leçon. Nous descendons avec Albrecht Steck, le directeur en titre de l'Institut, au Centre d'Analyse Minérale au niveau 1 de ce qui était encore le BFSH2 pour rencontrer le professeur responsable de ce centre Hans Ruedi Pfeifer.
Le Centre m'apparaît comme une petite fourmilière avec des travaillant étudiants dans des labos exigus mais bourrés de matériel. J'apprends alors qu'ici chaque étudiant est formé pour préparer son matériel analysé en Fluorescence X. Inimaginable dans mon laboratoire parisien d'origine !
Albrecht frappe à la porte d'un bureau dont la seule indication est une caricature d'un monsieur avec un immense sourire accueillant. La porte passée le professeur Pfeifer m'accueille avec ce grand sourire qui le caractérise. Son bureau est aux antipodes de ce que je conçois, des bouquins en colonnes, des piles d'articles dont on se demande comment elles tiennent. Nous arrivons à dégager une petite place sur une table pour discuter. Et d'emblée je découvre la convivialité et l'esprit de groupe d'Hans-Ruedi. Le courant passe aussitôt et je sens que si je suis retenu j'aurai là une collaboration possible avec quelqu'un d'efficace. La visite de son laboratoire me confirme qu'il y a là un laboratoire de qualité, géré par un chercheur comme je l'ai toujours imaginé.
Engagé à Lausanne, professeur puis directeur de l'institut puis doyen d'une nouvelle faculté j'ai gardé la même qualité de contact avec Hans-Ruedi.
Septembre 2003
Ouverture de la Faculté des Géosciences et Environnement. Je me trompe peut être mais j'ai eu l'impression lorsque nous nous somme tournés vers l'environnement que nous ouvrions une porte qu'il attendait depuis longtemps. J'en veux pour preuve son engagement immédiat, tant en enseignement qu'en recherche, et il est certainement l'un de ceux qui a le plus travaillé pour consolider cette orientation fondamentale de la faculté. Il est vrai qu'il nous avait précédé dans ce domaine en travaillant sur des problèmes de remédiation et autres pollutions minières.
Hans Ruedi s'est engagé totalement dans cette aventure et je lui en suis infiniment reconnaissant car il est de ceux qui ont permis que cette expérience réussisse. Pour l'avoir vécue de près, je sais que c'était loin d'être acquis et c'est grâce à des scientifiques comme lui avec leur diversifier nos programmes d'enseignement et construire ce bel instrument de recherche qui vient de fêter se 10 ans en 2013.
Septembre 2013
Il paraît que tu nous quittes, pas vraiment car je suis sûr que ce blog sera un lien très fort avec tes amis de la faculté, tes étudiants et va te permettre de poursuivre une forme d'enseignement. J'espère contribuer en y laissant mes commentaires à tes articles. Gardes toujours ton légendaire sourire en écrivant tes chroniques et à très bientôt…