Un post par Nouhou Diaby, ancien doctorant du Professeur
Mon
premier contact avec le Prof Pfeifer a eu lieu dans le Vallon de l’Allondon à
Genève dans le cadre de travaux de terrain des étudiants du Diplôme d’Etude en
Science naturelles de l’Environnement (DESNE), c’était en octobre 2001.
J’ai
alors découvert un passionné de la nature, des sciences de l’environnement,
mais également un grand pédagogue, un formateur. A cette époque j’étais loin de
m’imaginer que je finirai par intégrer son laboratoire. En fait nous avons eu à
suivre ses cours et TP jusqu’à la fin de l’année (à Genève et à Lausanne, mais
aussi à Piora). Au moment de faire les mémoires, je suis tombé sur un sujet de
son premier assistant de l’époque, Dr Bernhard Dold. C’est ce sujet qui me
faire entrer dans son labo ou je passerai plus de 5 ans. Mon plus grand
souvenir et ma plus grande fierté d’étudiant ont été obtenus durant mon passage
à son labo. C’est prix de Faculté obtenu après ma thèse que la photo illustre.
Là,
je découvrais, au-delà du professeur, l’homme. Et cet homme m’a profondément
marqué par sa gentillesse, sa disponibilité, son amabilité. Il a toujours le
mot qu’il faut, les conseils nécessaires face à toutes les situations. Et il
est toujours là pour aider à trouver des solutions aussi bien pour le travail
que pour la vie privé.
Hans
Rudi n’était pas seulement un professeur, un maître pour moi, il est beaucoup
plus que ça. C’est un ami, un père car il a eu à se comporter avec moi comme
l’aurait fait un membre de ma famille. En effet lors que j’arrivais à Lausanne,
quittant la cité universitaire de Genève, c’est lui qui m’a prêté de l’argent
pour payer ma caution faire face aux urgences en attendant que mon contrat soit
signé. Ce geste salvateur est resté
gravé dans ma mémoire car, non seulement on en connaissait bien à l’époque,
mais il n’était pas tenu de le faire et il l’a fait avec bonté et a attendu
patiemment que je sois en mesure de rembourser. Je ne le remercierai jamais
assez pour ça.
Hans
Rudi aime aider, rendre service, apporter son appui, son expertise à tous, mais
surtout à l’Afrique et particulièrement le Sénégal, mon pays. Beaucoup de
collaborations développées entre Lausanne et Dakar sont en grande partie dues à
son engagement et sa générosité. La dernière fois que je l’ai vu, c’était à
Dakar. Il animait un atelier dans la salle de conférence du Conseil régional de
Dakar sur la gestion des inondations ; et je voyais en lui la même passion
et la même disponibilité que quand j’étais son étudiant. La même semaine, je
passais le chercher dans son lieu de résidence pour aller ensemble chez notre
ami et collègue Seydou Niang et je souviens que ma voiture a chauffé en cours
de route. Tous ces moments son inoubliables pour moi. De plus il m’avait (il le
fait toujours) amené du bon chocolat Suisse.
Après
de bon loyaux services pour la science, l’éducation, pour la Suisse et bien
d’autre pays, te voilà à l’heure d’une retraite bien mérité même si je suis
presque persuadé que tu ne vas pas te reposer car je te connais actif. Je
voudrais, en ce moment solennel, te souhaiter une très longue vie après la
retraite avec beaucoup de bonheur et surtout une santé de fer. J’espère que la
vie après l’université te réussira aussi bien que celle que tu as consacrée au
service de la science et des autres.
Je
te souhaite le meilleur et je t’assure que tu es et tu resteras dans mon cœur
en espérant avoir des occasions de te revoir.
Tout
de bon pour la suite.
Ton
élève, disciple et ami
Nouhou
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